Tous les articles par Manon Clasen

Une arrivée nocturne sous les éclairs !

 

Romain Legall, premier sur la ligne

 

Le premier a franchir la ligne d’arrivée du trophée MAP, à 4 heures 11 du matin sous les éclairs d’un orage se nomme Romain Legall (Les optimistes-secours populaire 987) et n’est pas peu fier d’avoir devancé toute la flotte des protos sur son bateau de série Maxi!  Parmi les premiers arrivés, Arnaud Rambaud (Permis de construire Acieo 850) annonce  « On a eu le vent d’un grain en début de nuit au moment du passage de la chaussée de sein, les 25 nœuds nous ont aidé à franchir la chaussée à contre-courant, c’était bien! » avant d’ajouter en accord avec Romain « Les courses courtes – 195 MN – comme celle-ci sont les plus difficiles au niveau de la gestion de la fatigue, la flotte est très resserée et on n’a pas le temps de  trouver un rythme de sommeil. » Arnaud, second en proto passe la ligne à  5 heures 14 soit 16 minutes après Laure Galley (DMG Mori 1048). Laure en est à sa seconde victoire, après celle en double sur la Plastimo Lorient mi avril, alors qu’elle a pris en main le tout nouveau Maxi raison il y a à peine deux mois. Des débuts bien prometteurs …! Avec Julie Simon (DynaMIPS 963) en  3ème position dans le classement série, cela fait deux podiums féminins parmi les 13 coureuses présentes sur la course.

 

Laure Galley à l’arrivée
Débarquement sur le ponton au petit matin des deux premiers protos

A midi trente, 24 bateaux sur 73 sont arrivés à Douarnenez. Pendant que les skippers échangent sur la course autour d’un café à la maison du nautisme, ceux encore en mer se trouvent dans un vent très faible de maximum 5 nœuds. En effet la flotte s’est bien éclatée au cours de la nuit. Une bonne partie des Minis sont déjà dans la baie de Douarnenez avec une vitesse moyenne de 3 nœuds alors que le reste de la flotte suit des trajectoires erratiques dans la baie d’Audierne, sans vent. La ligne d’arrivée se ferme à 22 heures, 18 heures après l’arrivée du premier. Certains ne pourront franchir la ligne, faute de vent. Mais ce n’est que parti remise car la Mini-Fastnet débute dans 10 jours au départ de Douarnenez et beaucoup de concurrents présents à la MAP courront aussi sur cette régate en double légendaire!

Podium Série :

987  Les optimistes Secours Populaire 17 – Romain Legall – 04h12

991  Sport dans la Ville Time for the planet – Jean Marre – 05h01

963 DynaMIPS – Julie Simon – 05h03

podium des séries, de gauche à droite : Julie Simon, Romain Legall, Jean Marre

Podium Prototype :

1048  DMG Mori Sailing Academy – Laure Galley  – 04h58

850  Permis de construire Acieo – Arnaud Rambaud – 05h14

759  Layline – Uros Krasevac – 5h27

Podium Prototype. De gauche à droite Uros Krasevac, Laure Galley, Arnaud Rambaud

 

Une course jusqu’à présent tranquille

Le trophée MAP se déroule comme prévu dans le petit air. Mis à part une grand voile déchirée quelques heures après le départ de course, il n’y a pas de nouvel abandon à signaler et l’écart s’est creusé d’environ trente milles nautiques entre le premier et le dernier (vendredi après midi). Cela dit, l’ensemble de la flotte reste relativement compact jusqu’au vendredi matin. Vers 08 heures, un groupe d’environ 10 voiliers est scotché au Nord de l’île de Groix, sans doute sans vent et victime du courant, tandis que les autres ont déjà contournés l’île et entame le retour. Romain Legall, qui a déjà couru la Mini-transat 2021 mène la course, devant toute la flotte. Il est talonné par Titouan Quiviger sur le 1009 Biscuit, nouveau dans la classe Mini. Parmi les prototypes, la tête de course se dispute entre Arnaud Rambaud sur le 850- ACIERO, Uros Krasevac sur le 759 et Laure Galley sur le nouveau 1048-DMG Mori.

Titouan Quiviger sur le pogo3 1009

« La météo est bien pour une première course en solitaire, comme c’est le cas pour bon nombre des concurrents, cela nous permet de voir comment les nouveaux négocient le petit temps et pour eux, d’éviter les casses. » annonce Didier Cozic, arbitre de course. Les premiers sont attendus à partir de minuit dans la nuit de vendredi à samedi, ils devront remonter un vent qui se lève du nord jusqu’à 15 nœuds en baie d’Audierne en fin d’après midi et retombe en fin de nuit. Les  skippers auront le courant contraire au moment du passage du raz de sein et des grains orageux sont encore attendus. La fin de course peut réserver des surprises!

photo de couverture : levé de soleil sur l’île de Groix par Yves Chenot

Un départ sans rappel sous dix nœuds d’ouest!

C’est un beau départ de course, sans rappel, que nous offre les 76 coureurs finalement présents sur la ligne à 15 heures, avant de partir pour le parcours n°2 -choix du parcours de dernière minute faute de vent- qui contourne l’île de Groix.  Départ cependant non sans casse, avec deux collisions et trois abandons.  La météo est assez instable dans la baie de Douarnenez, le vent change en force et en direction en permanence et  n’est pas évidente à anticiper pour les skippers. Julie Simon sur le 963, a gréé son gennaker, pensant partir au travers sous un vent faible et se retrouve finalement au près dans un vent forcissant, 15 minutes avant le départ! La brise de mer se lève peu avant 15 heures, et c’est sous 10 nœuds d’ ouest que le top départ est lancé. Le groupe ayant choisi de passer au sud a profiter d’un vent prenant de la gauche et un peu plus fort par effet de côte et a pu en tirer profit. Deux heures et demi après le départ, il y a environ une heure d’écart entre le premier de série, Romain Legall sur le 987-Secours Populaire et le dernier. Federico Sampei sur le prototype DMG 1046, est revenu au port pour un problème de pilote automatique après avoir passé la ligne mais, revenu rapidement en course, rattrape bien le reste de la flotte. Parmi les prototypes, c’est Anne-Gaëlle Gourdin sur le 679 qui est devant, suivi par Uro Graevac sur le 759. La vitesse moyenne, 3h après le départ varie entre 2.5 nœuds et 6 nœuds, l’ensemble de la flotte étant au près tribord amure. Les premiers passent le raz de sein au moment de la renverse, 3h30 après le départ et profitent du courant.

Au briefing d’avant course, le matin, la synthèse de Jean-Jacques Quéré, l’ingénieur météo qui suit la course, est claire « malgré un vent faible variable, attention aux grains orageux qui peuvent survenir à partir de la fin de nuit de jeudi et jusqu’à la fin de la course ». les premiers sont attendus vendredi soir vers 21h et le gros de la flotte devrait arriver dans la nuit de vendredi à samedi. Course à suivre !

Une vidéo du départ en direct, réalisée par offshore socialclub est visible ici : VIDEO

 

Un vent annoncé léger pour la MAP 2022

Prévu jeudi 2 juin à 15h, le départ du trophée Marie-Agnès Péron se rapproche vite! Pendant que les bénévoles du Winches Club s’activent sur les derniers contrôles de sécurité des Mini 6.50 et sur la préparation du pot d’accueil, les coureurs ont récupéré leurs balises ainsi que les instructions de course et finalisent les derniers préparatifs. Alice Valiergue, sociologue, sur le série 589 Walaby termine de réparer son bout-dehors et riante, déclare « j’ai un petit budget mais j’aime l’adrénaline que provoque les courses Mini ». Numéro de bateau à recoller, bidon étanche fissuré, câblage électrique défaillant, chacun y va de son petit problème technique. Les plus gros soucis comme les voies d’eau impliquent un désistement de dernière minute des skippers. Le parcours n°1 a été validé par le comité de course, ce sera donc le parcours complet jusqu’aux Birvideaux que devront suivre les 78 skippers aujourd’hui prêts à se présenter sur la ligne de départ.

Parcours de la MAP

La météo s’annonce plutôt tranquille et selon les prévisions du 1er juin après-midi, les coureurs devront jouer avec un vent variable faible à modéré de secteur Nord. « Malgré le petit temps, il ne faudra pas être flemmard sur le matossage,  pour maintenir une bonne assiette du bateau sur tout le parcours! » annonce Hugo Zeitoun sur son nouveau scow de série, Raison maxi 650 n° 1043, qui se projette sur le projet la mini-transat en 4 ans. Les arrivées sont estimées dans la nuit de vendredi à samedi, à partir de minuit environ pour le premier prototype jusqu’au samedi à la mi-journée et les résultats seront officiellement annoncés à 17h le samedi à la maison du nautisme.

Arnaud Rambaud, du proto 850 et Servane Clouet du série 824 s’entraident.

 

Le 18ème trophée Marie-Agnès Péron débute sous le soleil

Sous un grand soleil, sur les pontons du port de Tréboul, les skippers s’affairent sur leurs voiliers pour les derniers préparatifs. 85 voiliers sont attendus sur la ligne de départ du trophée Marie-Agnès Péron, le 2 juin et la météo semble plus clémente que pour la Mini en Mai, régate au départ de la Trinité qui s’est terminé le 20 mai et durant laquelle les skippers ont souvent été au près dans une bonne vingtaine de nœuds. Parmi les coureurs présents pour le trophée Marie-Agnès Péron, plusieurs pays sont représentés : Suisse, Angleterre, Italie, Allemagne, Hollande, Espagne, Slovénie, Irlande, Belgique mais aussi les États-Unis, le Japon et le Canada.

Le proto 1048, de Laure Galley subit un test de redressement

Sur les 85 skippeurs, 15 % sont des « skippeuses » dont Julie Simon, vainqueur de la Pornichet Select. L’âge moyen des concurrents est autour de la trentaine mais il y tout de même un grand écart entre le benjamin, Marco Varray, âgé de 16 ans et le doyen, âgé de 65 ans !

le 1067 devant l’île Tristan pour des tests du gréement

Sont aussi présents une bonne quinzaine de prototypes, dont le dernier sorti de chantier qui va courir sa première course:  le 1067, nommé  Bill et  skippé par Caroline Boule. Il est équipé, entre autre,  d’une bôme asymétrique courbe et d’une nouvelle forme de carène.  Ça discute, échange et s’entre-aide sur les pontons, en attendant de s’affronter sur l’eau dans quelques jours.

Il sera possible de suivre la course en direct avec le lien  suivant: https://solusport.solustop.com/map/carto