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Les arrivées

Fabio Muzzolini – 945 – a franchi la ligne à 23h25’19 » soit après 1j 10h 25min 19 sec de course. Très heureux de cette première victoire : « Je voulais vraiment gagner devant les séries. Les Maxi vont vraiment vite. Le départ était un peu engagé et j’ai très vite pris la tête de la course. Ensuite ça a été 24 heures de stress pour conserver ma position. Il y a eu une belle nuit de glisse à Groix. Tartine est vraiment un bateau fabuleux construit par un garçon talentueux et gentleman. C’est aussi un bateau exigent. A ma première Transat je suis passé à coté de la case performances, avec le 945 je vais remédier à cela l’année prochaine. »

Arrivé à 0h06’59 » second Hugo Picard est premier série, sur le 1014. « C’était intense. J’ai eu de la chance ! C’est pas fini tant qu’on a pas franchi la course. Il y a eu plein de rythmes différents. C’est ma quatrième course de la saison, j’ai commencé en Mini le 1er juillet dernier. Il y a 3 ans j’ai fait une transatlantique sur un écume de mer en 31 jours.. je veux aller plus vite en 2021. »

Podium Proto :

Premier : Fabio Muzzolini – 945 – a franchi la ligne à 23h25’19 soit après 1j 10h 25min 19 sec de course

Deuxième : Arno Biston le 551 en 1j 12h 11min 03sec

Troisième : Nolwenn Pébelier en 1j 12h 30min 45sec

Quatrième : Emmanuel Renaud en 1j 12h 46min 03sec

Cinquième : Benjamin Doyen en 1j 12h 54min 25sec

Podium Série :

Premier : Hugo Picard sur le 1014 en 1j 11h 06 min 59 sec

Deuxième : Léo Debiesse le 966 (série) en 1j 11h 52min 19sec

Troisième : Lennart Burke le 943 (série) en 1j 11h 58min 15sec

Quatrième : Loïc Blin le 871 (série) en 1j 12h 03min 03sec

Cinquième : Jean-Marie Jézéquel le 1016 en 1j 12h 04min 18sec

Dans l’attente…

À 21h30 seuls deux bateaux sont entrés dans la Baie :

Le 945 Tartine de Fabio Muzzolini

Le 1014 Kiraucassis d’Hugo Picard

Ils se dirigent doucement vers la ligne d’arrivée et devraient arriver dans une heure.

Derrière, bien malin celui qui pourra prédire lequel touchera de l’air frais en premier…

Perte de vent, pertes de places.

La baisse de vent de cette fin d’après midi rebat les cartes.

A 17h30, alors que Fabio Muzzolini sur Tartine le 945 semble redémarrer avant tout le monde, Nolwenn Pébelier s’installe en seconde position suivie d’Arno Biston sur le 551 Bahia Express.

Chez les séries, Hugo Dhallenne semble avoir tenté une option très nord à la Basse du Lis qui risque bien de lui coûter très cher. Pour l’heure, à 16 milles de l’arrivée, ce sont Hugo Picard sur le 1014 au coude à coude avec Jean-Marie Jézéquel sur le 1016 qui dominent et tiennent une avance de 0,6 milles sur Lennart Burke (943) et Léo Debiesse (966). On se prépare à un beau final dans la Baie de Douarnenez !

Pas simple de passer la Basse du Lis :

 

Abandon du 593, Oscar Delhumeau est bien rentré à La Trinité.

Après la première nuit.

Après cette première nuit longue et froide, la flotte s’étire des Glénan à Sein, soit sur une soixantaine de milles. Peu de changement sont à constater en tête de la course. Tartine le prototype 975 skippé par Fabio Muzzolini tient la première place avec peu d’avance, 4 petits milles, sur Hugo Dhallenne skipper du série 979 YC Saint Lunaire. Ils sont suivis de Numerobis – 787, le prototype mené par Nolwenn Pébelier. Quelques milles plus loin on trouve Jean-Marie Jézéquel sur le 1016-Branchet-KPL et le 1005-Millenium d’Anne-Claire

Le Berre. A une dizaine de milles du premier le 3ième prototype, le 753-Aventure Océan d’Emmanuel Renaud ferme la marche du premier groupe comptant une dizaine de bateaux. S’ils se rapprochent de l’arrivée, à moins de 40 milles maintenant, les concurrents vont bientôt ralentir faute de vent. Ils devront faire preuve de patience avant de goûter à l’assiette chaude servie à l’arrivée. Il leur faudra aussi être prudent avec la marée dont le coefficient est à 108 cette après midi.

75 milles en 8 heures !

Après 8 heures de course, la tête de la flotte est presque en vue de Groix alors que les derniers s’approchent des Glénan. Le rythme imprimé par les premiers est assez soutenu puisqu’ils ont déjà parcouru environ 75 milles sur les 220 soit un tiers de l’épreuve. Ainsi nous retrouvons Fabio Muzzolini sur le 945 en tête devançant de moins de 2 milles les deux Maxi (série) d’Hugo Dhallenne sur le 979 et de Jean-Marie Jézéquel sur le 1016. A leur suite se trouvent deux autres Maxi, le 1005 d’Anne-Claire Le Berre et le 975 de Basile Bourgnon à touche-touche. Pour les prototypes, le 753 d’Emmanuel Renaud se trouve en deuxième position à 4 milles du premier et talonné par Nolwenn Pébelier sur le 787.

Abandons :

Le 850 de Victor Turpin qui a cassé son bout-dehors et rentre à Lorient.

Le 867 de David Bellanger qui a rencontré des problème de pilote et est rentré à Douarnenez.

Le 896 Tanguy Aulanier pour des problèmes d’énergie et se dirige vers Lorient ou La Trinité

Bon Départ !

Le premier départ fut le bon, sous un grand soleil caché derrière un nuage et par 12-14 nœuds de vent, l’ensemble de la flotte s’est élancée pour le 16ième Trophée Marie-Agnès Péron à 13h00 ce jeudi.

Le 914, skippé par Brieuc Lebec était le premier a enrouler la bouée de dégagement suivit de Lennart Burke sur le 943 et de Jean-Marie Jézéquel sur le 1016. Coté Prototypes le 850 devançait Fabio Muzzolini sur le 945 et Nolwenn Pébelier sur le 787.

Une question à Irina Gracheva

Après avoir rencontré un problème sur la quille du 800 lors de la Duo Concarneau qui a immobilisé le bateau au chantier, Irina Gracheva a trouvé un moyen de s’aligner au départ du Trophée Marie-Agnès Péron.

Irina peux tu nous expliquer pourquoi il est important que tu participes au Trophée Marie-Agnès Péron et comment tu abordes la course ?

Irina : « Cette course est importante pour beaucoup de raisons.  Personnellement, j’ adore tellement Douarnenez et l’ambiance au Winches Club.  Nous sommes toujours très bien reçues et j’ai adoré participer aux courses ici depuis 2018.  Pour les raisons sportives je voulais assurer ma position au Championnat de la France en solitaire. C’est un résultat personnel et j’ai le droit de continuer en proto. Actuellement, je suis en première au Championnat et je vais faire le maximum pour le rester.  Cette année a été très difficile pour les concurrents étrangers et j’ai fait beaucoup d’efforts pour trouver un bon bateau, naviguer vite et fort, et être en France pour tous les courses. Pour moi le MAP est une course très importante alors j’ai fait tout ce qu’il fallait pour y être.  Mon bateau pour cette course est un vieux proto, construit en 2003, avec les vieilles voiles d’origine. Le bateau n’a pas fait une course depuis 2008. Je ne m’attends pas à naviguer vite mais c’est une bonne opportunité de naviguer dans un bateau dans son état d’origine et d’avoir le même esprit que les skippers de 2003-2008. C’est l’esprit des Mini !  C’est Rémy qui m’a prêté ce bateau et c’était vraiment gentil de sa part.  Rémy et sa femme ont fait beaucoup pour faire naviguer le 433 encore une fois, mais les travaux pour lui remettre dans un bon état ne sont pas encore terminé. »